L'Histoire du Café
Raymond Brochier est le fondateur du Café Brochier, il a marqué de son empreinte l’histoire du village de Saint Julien en Vercors au XIXème siècle.
Il nait à Saint Julien en Beauchêne dans les Hautes Alpes en 1829. Il embrasse une carrière d’instituteur.
Le 28 février 1852 le conseil de Saint Julien en Vercors se réunit pour choisir l’instituteur public, nomme le Sieur Brochier et prie Mr le recteur de bien vouloir demander pour cet instituteur, l’institution ministérielle.
Le 24 septembre 1853, Raymond Brochier épouse Marie Rosalie Breyton. De cette union naitront 7 enfants : Achille, Adrien, Mélina, Hortense, Emilie, Elise et Lydie.
Dans les années 50, le cimetière est transféré du centre du village (autour de l’église) à son emplacement actuel. Raymond Brochier dessine les plans du nouveau cimetière, les croquis de la porte et surveille les travaux. En 1859 il devient lieutenant de la Compagnie des Sapeurs Pompiers et prend la présidence de la Société de Secours Mutuels. En 1864 il cesse d’enseigner pour se tourner vers d’autres activités. Il sera notamment négociant.
Jusqu’aux années 60, la fontaine se trouve à la place du Café Brochier. La parcelle où se trouve l’actuelle fontaine est privée et appartient à Raymond Brochier. En 1865 le conseil municipal constate que le champs de foire est trop petit et que le positionnement de la fontaine gêne la circulation. Il décide donc de procéder à un échange de parcelle et récupère ainsi celle de Mr Brochier pour y construire la nouvelle fontaine et y installer la nouvelle place publique. L’échange effectué, Raymond Brochier décide de faire construire sa maison sur sa nouvelle parcelle. Les travaux dureront un an, de 1866 à 1867.
Dans les années 1880 c’est sans doute lui qui décida d’ouvrir un commerce et de créer ce qui deviendra le Café Brochier mais il n’exercera jamais lui-même le métier de cafetier. À son décès c’est son fils, Achille (1854-1930) puis son petit-fils Léon (1888-1937) et son arrière petite-fille Georgette qui tiendront le café et l’épicerie.
Le café fermera ses portes dans les années 60, seule subsistera l’épicerie jusqu’au décès de Georgette en 1998. Après 8 années de fermeture le Café rouvre ses portes en juin 2006 et conserve le nom de Café Brochier.